jeudi 21 avril 2011

Dimanche des Rameaux: HOsha’aNa! Yeesho’a! à Calgary

Dimanche dernier, les paroissiens de l’église Ste-Famille, ont chanté le matin l’acclamation : HOsanna à Jésus Fild de David. Le soir de ce même jour, les chaldéens de culture araméenne ont fait résonner la rue de St. James au cours d’une longue profession sous la neige, par la même acclamation en araméen : HOsha’aNa,  à  Yeesho’e Bar Daweedh.


Comme j’ai toujours essayé, avec la paroisse Ste Famille, à chercher et présenter l’origine de nos textes et de nos évènements, j’ai été, cette fois, charmé par la résonnance, même phonétique, de l’acclamation (i.e.Seigneur Sauve je te prie) en Araméen- Hébreux : HOsha’aNa par rapport au nom de Jésus (i.e. le Seigneur a sauvé)  dont la traduction en Amaméen- Hébreux est: HOsha’aNa.

Les textes bibliques ainsi que liturgiques ont aidé les différentes cultures à garder une certaine originalité de  la langue de chaque communauté ethnique, dans un monde où selon Louis-Jean Calvet les langues se font la guerre : la plus majoritaire pourrait engloutir la langue minoritaire; selon lui, il y a périodiquement des langues qui apparaissent au détriment d’autres qui disparaissent.

Cela me rappelle le commentaire d’une  paroissienne à une amie qui disait perdre son français; elle lui a répondu : Tu n’as qu’à venir à l’église Sainte-Famille...

Justement, j’ai eu dans ce sens, l’occasion de combiner dans la phrase suivant des mots qui j’ai entendu ici et là : hier j’ai cancellé mon appointement, parce que j’avais eu du fun dans ma job.

En ce jour des rameaux, le thème des pierres réapparait : En répondant à l’indignation des personnalités juives Jésus a dit : si ces enfants ne chantent pas les pierres vont le faire.

Ce sont les pierres vivantes mentionnées depuis le début par Jean Baptiste : Dieu peut faire de ces pierres des enfants à Abraham. Ce sont aussi les nouvelles pierres vivantes du Nouveau Temple de Jésus glorifié : détruisez ce temple et moi je le bâtirai en 3 jours. C’est le nouveau peuple de Dieu au niveau du globe depuis l’ère chrétienne les enfants du monde entier.

 Le thème du symbolisme des pierres dans le Nouveau Testament a été admirablement élaboré par mon ami et maitre en Exégèse, Mgr Paul Feghali (Ph.d. dans les études bibliques, Libanais). Au cours de ma rencontre avec lui au couvent Antonien St. Joseph à B’hersaf- Liban, il est allé jusqu’à comparer l’allusion de la femme Canaanieenne au pain des enfants de la maison en analogie avec les pierres jetés aux chiens de l’étranger. Il s’est aussi inspiré du même thème en expliquant le mot de Jésus : Un père donnerait-il une pierre a son fils qui lui demande du pain.

Les enfants qui ont entonné les acclamations à Jésus, sont ses petits amis qui lui échangent les sentiments de son amour pour eux : Laissez les enfants venir à moi… Si vous ne redevenez pas des enfants, vous n’entrerez pas au Royaume des Cieux.

C’est un appel à la joie, à l’enfance spirituelle selon Thérèse de Lisieux (+1897).

 

Au fait, cet évènement est été une alarme finale aux autorités juives, qui n’acceptent pas ce genre de Royaume de Jésus; c’est pour eux une raison de leur décision définitive pour se débarrasser de Jésus: Il vaut mieux qu’un seul homme meurt.

 

C’est l’annonce de la passion, mais à l’envers, de leur plan, car c’est une passion messianique qui a aboutit à la gloire de la résurrection à l’apparition de toutes ces pierres vivantes, dont nous sommes, et qui partout dans le monde, chantent depuis plus de 2000 ans : HOsha’aNa! Yeesho’e!

Jésus à l'épreuve des tentations humaines

Je cherchais un jour sur google, quand je suis tombé sur un résumé d’une interview faite par une radio canadienne, à l’occasion de l’anniversaire 80 de notre paroisse, et c’était aussitôt après ma nomination au service la sainte-famille : une paroisse francophone dans un milieu majoritairement anglophone, et ayant un prêtre originaire d’une secte chaldéenne. C’était important de leur expliquer et eux de s’excuser de la tournure, et qu’ils admettent justement que l’église chaldéenne n’est pas une secte (culte) mais  que c’est une église apostolique qui remonte à la première ère chrétienne.
J’ai cité cela en pensant, comment le fait de m'adresser à la paroisse, m’a aidé à ne pas présenter les éléments d’une homélie comme chose acquise; mais que l’auditeur contemporain voudrait envisager les sujets à partir de la base normale d’une réflexion ou d’un évènement.
Ainsi certains pourraient se demander d'où est-ce que l’évangélise a eu les sources de ce texte au sujet de la femme Samaritaine., avec ces détails pertinents. Ceci se pose lorsque l’auteur n’est visiblement pas un témoin direct de ce qu’il reporte. C’est le cas d’ailleurs de plusieurs épisodes dans le nouveau testament. La réponse reste la même, la vie en commun qu’ont eu les disciples avec Jésus leur a permis d’avoir bien des détails personnels,  qu’ils ont pu utiliser dans leurs prédications, dans leurs textes.
Pour aujourd’hui je voudrais simplement mentionner les axes principaux des ces trois tentations, et m'arrêter devant l’un de ces axes. En effets le récit des tentations a inspiré des recherches très largement étendues.
Jésus est en ce récit à l’épreuve de trois éléments qui tentent la nature humaine, lui qui a vécu complètement notre condition humaine sauf le péché:
Ce sont les trois passions qui tiraillent l’être humain: la chaire, l’orgueil et l’argent.
La réponse de Jésus sur la passion de chaire, a fait l’objet d’un principe gravé dans la mémoire humaine depuis 2000 ans, comme étant la parole de Jésus Christ: Ce n’est seulement pas avec le pain que peut vivre l’homme mais par la parole de Dieu.
Déjà nous pouvons être témoins de paroles qui peuvent rendre un être meurtri, et qui ranime en lui un espoir qui le fait vibrer. Une dame s’est fait examiner dernièrement dans un hôpital: Après un premier test on lui a tout de suite dit qu’elle a un double cancer. Ils ont eu suffisamment le temps de faire le deuil de cette nouvelle. Mais en même temps sa famille a insisté à pousser le test plus loin. Soutenu par la théorie de leur docteur de famille, qui a affirmé qu’un cancer n’est définitivement repérable qu’après plus de 2 différents tests. Une semaine après je pouvais voir sur son visage la transformation de son morale après avoir appris que ce n’était pas un double cancer, et que le cancer qu’on avait découvert en elle, pourrait être à ce stage positivement traitable.
La bonne nouvelle, l’évangile, est dans ce sens de semer la joie et l'espérance chez l'être humain. Choisir le bon mot, positif réjouissant et approprié, à dire aux autre contribuerait de la part de chacun de nous à la mission de la bonne nouvelle du Christ.
Par ailleurs, une nouvelle arrivante, m’avait téléphoné, après plus de 2 mois de séjour à Calgary. Elle m’a dit, les gens qui m’ont accueilli ont bien pris soin de moi et de mes enfants: Nous sommes bien logés, la maisons est assez bien meublée, nous avons de quoi faire les achats nécessaires pour la vie quotidienne, j’ai ma carte d’assurance sociale, ma carte de santé etc. Mais je ne peux plus insister auprès de mes amis à m'emmener à l’église de ma communauté. Une fois ils disent nous ne connaissons pas le prêtre, plusieurs fois ils m’ont promis de venir me chercher, et aussitôt après ils ses sont excusé, ils ont fini par dire c’est loin et cela nous coûterait pas mal d’essence. Moi, disait cette mère de famille, j’ai besoin de venir à l’église, et je n’y peux rien, toute seule.
Cette dame a exprimé qu’un besoin profond lui manque. Les autres continuaient à ignorer ce besoin. Venir à l’église, faire partie d’une communauté chrétienne de son pays d’origine, et partager la parole de Dieu.

mercredi 13 avril 2011

Lazare et la merveille d'un Dieu qui pleure et réssucite...

Avec Lazare, vivants pour toujours
La merveille d’un Dieu qui pleure

Cette fois-ci, nous ne sommes plus devant un texte à expliquer ni dans une ambiance à mettre en relief. Nous ne sommes pas devant une exhortation, un règle de vie à approfondir pour l'appliquer. Et je n’en finis pas de citer les comparaisons de ce genre, lorsque nous sommes devant la résurrection de Lazar : ou c’est oui, ou c’est non; ou nous sommes chrétiens qui croient, à la suite des apôtres, à la résurrection, ou bien nous ne le sommes pas.
Si la semaine dernière, nous avons fêté en rose. C’est que la joie a commencé; que nous sommes déjà dans l’ambiance de Pâques pour feter la résurrection de Jésus et notre résurrection.
Un choraliste (Alain R.) avait écrit: Je chante aux funérailles et j'entends à l'occasion le récit de la résurrection de Lazare.... On s'en tient à la description physique et à tout ce qui entoure les sentiments humains en de telles circonstances. Il me semble, d'abord que ce ne soit pas raisonnable de commenter ce texte sans lui donner une référence symbolique que je ne retrouve pas dans les discours sur ce sujet. Je veux savoir comment interpréter ce passage de l'Évangile.

Yolande Girard a écrit à ce propos:
'Le texte de la résurrection de Lazare (Jn 11,1-46) a connu plusieurs couches rédactionnelles successives où s'affirme progressivement une conviction de plus en plus profonde : celle que les morts ressusciteront. Selon la croyance juive, l'âme du défunt rôdait encore pendant trois jours autour de son corps avant de s'en aller au lieu des morts. Dans la rédaction finale de ce texte, Jésus arrive quatre jours après le décès, montrant ainsi que Lazare était vraiment mort.
    Mais dans ce texte, l'accent de l'évangéliste porte non pas sur Lazare mais sur Marthe. C'est elle qui tient le rôle principal dans ce récit, dès le v. 5. C'est à elle que s'adressent les paroles de Jésus. Il lui explique que la maladie de Lazare n'est pas mortelle pour celui ou celle qui croit en lui. « Je suis la résurrection et la vie, qui croit en moi, fut-il mort, vivra » (v. 25). Pour les chrétiens de la communauté johannique, la gloire de Dieu, qui s'est manifestée lors de la résurrection de Jésus, se manifestera à nouveau pour chaque personne qui croit en Lui.
    Dans ce texte, la gloire de Dieu se manifeste en Jésus de deux façons : par le geste de la résurrection de Lazare, mais aussi par cette révélation qu'il fait à Marthe. C'est la foi en Jésus qui garantit la résurrection et la vie éternelle. C'est lui qui fait vivre (Jn 5,21.25.28)! Il est la vie parce que son Père la lui a donnée (Jn 5,26) et qu'il la communique aux hommes (Jn 10,10.28). Le signe présent dans ce texte est celui de la vie éternelle donnée par Jésus à celui qui croit en lui.'

Nous pouvons dire, donc, que lorsque nous cherchons le rôle de la femme, sa place dans l’évangile, plusieurs éléments se révèlent à nous relatant à la vie et à la mort. Ce thème se manifest en différentes formes:
La femme Marie a donné naissance, à Jésus, à la vie humaine. Nous savons qu’à la naissance le nouveaux s’annonce vivant par ses cris.
Les Pères de l’église s’inspirent d’un autre rôle à Marie, laquelle a poussé Jésus à une nouvelle naissance spirituelle à la vie de la prédication publique. Ici aussi le crie de la naissance pourrait se manifester par l’objection de Jésus qui appelle sa mère: femme.

Marie s’éclipse pour se joindre à ceux qui méritent la béatitude de ceux qui font la volonté de Dieu; ceux-là sont sa mère, ses frères et ses soeurs.

Avec la Canaanéenne, étrangère au peuple hébreux, la femme pousse Jésus à l’évangélisation du monde universelle. La première objection de Jésus est également comparée au crie de la naissance; il finit par s’émerveiller devant la grande foi de ‘cette femme’

Dans le texte de Jean sur Lazare, nous trouvons en Marth comme femme étant un élément important dans cet évènement . Cela nous reporte aussi au rôle de sa soeur Marie première témoin à la résurrection de Jésus.
Un nouveau converti, s’étonnait de trouver Lazare qui revenait à la vie, pour devoir mourir, pour de bon, une deuxième fois. Pendant que Jésus, inspire un commentaire amical, en disant: Je l’ai fait pour qu’ils croient!



Pour que nous croyions, à notre tour, pour nous joindre à cette conscience humaine, qui depuis l’aube de l’histoire, selon les archéologues, avec, entre autres, les rêves des pionniers de l’humanité en tention vers l’éternité: les Pyramides et les Momies de l’Ègypte antique, les Pyramide au Mexique,l’épopée de Guilgamesh...

Avec Lazar, à travers la redemption de Jésus glorifié, nous pouvons avoir le gage de pouvoir vivre à jamais.

mardi 8 février 2011

Jésus , a-t-il fui Hérode?

3ème dimanche du temps ordinaire
 « Quand Jésus apprit l’arrestation de Jean Baptiste, il se retira en Galilée ».
N’est-ce pas surprenant que Jésus ait évité Hérod, comme pour le fuir?
Cette même question a été posée par les soldants et le juifs devant la croix, en faisant allusion à ses miracles pour bien des gens : Il a sauvé les autres, .qu'il se sauve lui- même, s'il est le Christ.
À sa propre façon, Jésus a répondu à cette question en disant a Simon-Pierre,  pierre qui avait coupé l’oreille d’un des soldats qui venaient d’arrêter son Maitre : retourne to épée…
Il a répondu à cette question en se livrant à ceux qui  sont venu pour l’arrêter.
 Les évangiles nous donnent des réponses : ils nous disent que Jésus est « doux et humble de cœur ». Il n’est pas venu comme un général de guerre. Il ne veut pas ajouter de la haine à la haine. Il n’est pas un prince conquérant de territoires, de richesses et de pouvoirs. C’est en effet la lumière de sa nouvelle vérité dans son message spécifique au monde depuis 2000 ans; son message d’amour et de paix est adressé à tout le monde : païens, pauvres, riches, grands et petits. Un message qui comprend le vrai pardon, la vrai justice de la cohabitation entre les grands et les petites, les forts et les pauvres.

Aujourd’hui, nous somme témoins de tout ce qu’il y a de troubles au monde : des crimes, des génocides, une grande intolérance. Alors nous pouvons nous pouvons nous poser cette question : où est-il ce Royaume de Dieu annoncé comme proche ? Ce Royaume de Dieu, l’évangile nous en parle souvent
Les peuples a qui s’adresse le message du Christ, sont invités à vivre ensemble comme le blé et l’ivraie, comme l’enfant prodigue et le frère ainé, comme la prostitué et ceux qui dans le temps se donnaient la haine et le droit de la lapider. Comme Zaché, et les autres publicains avec les pharisiens, comme la samaritaine, la cananéenne et les autres juifs conservateurs. C’est un règne d’amour pour le monde; il ne s’accomplira pleinement que dans l’éternité. En attendant, nous sommes tous appelés à nous convertir et à tenir bon dans les épreuves.  CAR le Christ nous assure que le mal n’aura pas le dernier mot.
Cette bonne nouvelle, Jésus veut qu’elle soit annoncée dans le monde entier. C’est un programme qui dépasse nos possibilités humaines. il s’adresse a des hommes modestes qui n’ont aucun talent d’orateurs pour convaincre les foules.
C’est là qu’il nous faut entendre de nouveau l’appel du Christ : « Convertissez-vous ! » suivre Jésus, cela suppose un destin de partage avec lui, un attachement à sa personne. Il ne s’agit pas d’abord d’adhérer à un catéchisme ou un système religieux mais de répondre de tout notre cœur à son appel : « Venez derrière moi. » L’important c’est de tout juger selon de Christ. Selon le grand cœur du père, être parfait comme le père est parfait. Le Royaume de Dieu peut venir d’où nous ne l’attendons pas.
Jésus se rend dans les cités et les bourgades, là où vivent les gens. C’est là aussi que nous vivons, dans les villes et les villages. Nous ne choisissons pas les gens qui sont sur notre route. C’est Dieu qui nous place là, les uns près des autres. Et il nous laisse la liberté de contribuer ou non au Royaume d’amour qu’est le Royaume de Dieu.
Pour cette mission, nous ne sommes pas seuls. Nous faisons partie d’une grande famille qui s’appelle l’Église. Nous en sommes les pierres vivantes. Le Christ veut que nous soyons unis autour de lui car des chrétiens divisés ne peuvent que donner un contre témoignage. En cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, nous nous tournons ensemble vers le Seigneur avec nos frères catholiques, protestants, orthodoxes et autres. Cette conversion n’est pas acquise une fois pour toutes ; on entend parfois des horreurs dans les mouvements sectaires, y compris de la part de ceux qui se disent catholiques. Certains pensent avoir toute la vérité pour eux et ils ont raison contre tous les autres. Pendant cette semaine de l’unité, prenons le temps d’écouter ceux qui ne pensent pas comme nous. Comme les gens de Galilée, mettons-nous bien simplement à la suite du Christ. C’est autour de lui que se construira l’unité. C’est avec lui que nous pourrons témoigner du Royaume de Dieu. Lui seul peut nous conduire vers le Père.
Seigneur Jésus, le mystère de l’Eucharistie, tu demeures tout proche de nous, parmi nous. Tu viens en nous. Que nos cœurs comprennent ton amour et s’ouvrent à toi. Amen
D’après différentes sources

lundi 7 février 2011

Une lumière à travers l’internet

Il y a une semaine, j'avais rendu visite à une de nos écoles francophones catholiques. La paroisse leur avait lancé l’idée de communiquer par notre site web : www.saintefamille.ca. Nous l’avions écrit sur le tableau, et à une classe j’avais distribué la carte de la paroisse. 
Quelques jours sont passés... C’est hier samedi que, par hasard, notre maitre du site, a vérifié la courbe des visites au site, et a trouvé une monté remarquable du nombre, sans trouver la réponse par cette visite à l'école. Le message était en effet bien reçu de la part de ces jeunes étudiants de l’école Notre Dame de la Paix.
Aujourd’hui nous sommes devant le texte de la lumière, et en  premier dimanche de février, c’est la 45ème journée des communications sociales. Une manière de refléter la lumière de l’évangile autour de nous. L’église nous invite à réfléchir à communiquer le message de l’évangile par l’internet, comme un outil, entre autres. Pour ceux qui ne se sentent pas proches de l’internet, leur choix, alors c’est par le témoignage de l’exemple de la vie, dans le lieu de travail, par la parole et l’éducation sous ses différentes formes et domaines.
Mais en ce qui concerne l’internet, on ne peut pas ignorer ce qui est en train de se passer, du moins pour les jeunes. Le Pape mentionne qu’avec les nouvelles technologies, on peut non seulement « échanger des informations mais aussi partager une vision du monde, ses espérances et ses idéaux ». Le « phénomène » Internet est présent dans toutes les catégories de la société : enfants, jeunes, adultes, aînés.
Nous trouvons des exemples : des malades ou des personnes isolées trouvent là un moyen pour sortir de leur solitude et rencontrer des amis. L’important, c’est de mettre tout cela « au service du bien de la personne et de l’humanité entière.
Beaucoup de personnes ont trouvé là un nouveau moyen de communiquer avec le monde entier. On peut même communiquer l’Évangile, la vie de l’Église, les événements, les projets, les fêtes. Avec Jésus, l’Église est soucieuse de la catéchèse, de la connaissance de l’Évangile, de la culture religieuse, de la vérité.
Il y a aussi une comparaison à faire : Nous connaissons tous des chrétiens qui sont devenus à travers l’internet très compétents dans divers domaines, mais pour ce qui concerne les connaissances religieuses, ils n’ont pas progressé, l’une des raisons pourrait être le manque que l’église aurait dans ce domaine, ou que ces personnes, n’ont pas été attiré l’attention qu’il y a la un domaine à explorer. Nous pouvons donc savoir, que c’est pour cette raison que l’Église essai d’utiliser d’avantage, ces moyens actuels. C’est une chance de plus qui lui est donnée pour rejoindre le plus grand nombre.
Mais la communication n’est pas automatique. Elle a besoin de la technique ; Mais il y a aussi un besoin de voir la façon de le faire, pour susciter l’émerveillement. Communiquer c’est aimer ». L’amour devrait animer tous les moyens de communication On ne peut pas communiquer sans aimer.

L’important c’est de tout faire pour donner à notre vie le goût de Dieu. C’est pour répondre à cet appel que nous nous rassemblons le dimanche dans les églises. C’est lui qui nous invite pour puiser à la source de l’amour qui est en lui.
Le Christ nous met en garde contre le sel qui s’affadit. Un chrétien qui s’éloigne de Dieu finit par perdre le goût de la foi. Il ne vit plus de la sagesse du Christ. Il n’est plus bon à rien. Pour retrouver la saveur évangélique, nous devons sans cesse revenir à celui qui en est la source. Ainsi, nous pourrons la transmettre à d’autres autour de nous. L’Évangile est une bonne nouvelle à laquelle il nous faut sans cesse revenir pour nous en nourrir. Nous ne pouvons pas nous contenter de ce que disent les médias chaque jour. L’important c’est que notre vie témoigne chaque jour de l’amour qui est en Dieu.
Tout ceci nous inspire cette prière : Oui, Seigneur, garde-nous unis à toi. Tu es notre seule lumière. Donne-nous de la rayonner par toute notre vie.

samedi 5 février 2011

À propos des homélies : Merci pour la confiance que vous me donnez

C'est une histoire qui date d’un certain temps, depuis même l’aube de notre site web. L’idée de faire écho des homélies d’une façon ou d’une autre sur le site web, à travers le blog, quelque chose comme cela.
J’ai essayé d’éviter la question, pour différentes raisons, dont certaines, je l’avoue ne sont pas à mon avantage. Le tout s’est croisé par le fait que des paroissiens commencent à me demander régulièrement la copie en dur de l’homélie. Ce qui me met devant une responsabilité, de le faire en action de grâce, de ne pas être avar par rapport à un partage, qui après tout ne vient pas de moi, mais de la richesse du texte inspiré.
Alors, commençons à le faire de temps à autre, peu à peu, en attendant de trouver dans le site le coin convenable. Merci de votre confiance, de votre encouragement, dans cette paroisse qui me fait pousse si aimablement et agréablement à ne faire que ma job.

Les béatitudes 
Dans l’ouvrage encyclopédique de Bayard presse : les 2000 ans du christianisme, le premier numéro de la série intitulé : Jésus Christ reconnu Seigneur par ses disciples, on affiche un entretien avec Didier Decoin. C’est un converti de l’athéisme qui à un certain temps était sur le point d’écrire un livre selon lequel il dirait le pourquoi et le comment qu’il n’y a pas de Dieu. Mais tout d’un coup, il a été frappé par une inspiration qui jaillit de son intérieur profond : et s’il y avait un Dieu? Question qui l’a conduit à écrire: il fait Dieu.
À propos de ces découvertes dans l’évangile, il abord le coté humoristique de Jésus, en disant que dans certaines scènes : le Christ a dû certainement rire! La résurrection de Lazare par exemple… le coup qu’il va faire à son ami : Lazare est bien dans l’autre vie. Jésus disait à propos de cette résurrection : je ne le fais pas pour moi mais pour que les autres croient. On imagine la joie de Lazare quand, quelques années plus tard, il a pu mourir une deuxième fois, et cette fois, pour de bon.
Decoin fait aussi allusion au passage du paralytique qui ne pense qu’à une chose : être guéri par Jésus, dans ce but on creuse un trou dans le toit… Mais, avec une sorte d’humour, la première chose  que Jésus lui dit est : Tes péchés sont pardonnés.
Dans cette interview Didier dit quelque chose de son passage évangélique préféré : Les béatitudes… parce que j’ai pleuré et je pleurerai encore, la promesse de la consolation me touche donc beaucoup. Je me sens impliqué dans ces béatitudes, de la première à la dernière.

Ces béatitudes ont été rapportées par le publicain Mathieu, de la bouche de Jésus. C’est l’un des chefs d’œuvre de Jésus. Le fruit de ses prières nocturnes de ses 30 de méditation.
Nous avons besoin d’admirer le coté génial de Jésus humainement parlant : lui qui était cet enfant qui grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse et la grâce de Dieu était sur lui (Luc 2 : 40).

Ces béatitudes qui ont inspiré en Amérique (1923) le poète libanais Khalil Jibran à écrire son livre écrit en anglais et reconnu internationalement : Le Prophète.
Lorsque nous sommes devant quelqu’un du géni de Jésus nous pouvons être fiers d’être des siens. D’être du peuple sacerdotal de ses admirateurs, de ses prêtres.

Cette recherche du divin, qui une fois découvert ne devrait pas laisser quelqu’un indifférent. Dans ce sens Charles de Foucauld en voyant les autres en Algérie, prier et avoir un Dieu, disait dans le fond de lui-même : Dieu si tu existe faites le moi savoir, pour dire plus tard, touché par l’existence de Dieu : je ne pouvais alors être pour quelqu’un d’autre que lui.
Ce passage de l’évangile est aussi rapporté par Luc (6 :20) mais restreint à quatre béatitudes : les pauvres, ceux qui ont faim, ceux qui pleurent, ceux qui sont persécutés, suivis par : Malheur à …
Pendant que Mathieu il présente l’intégrité des béatitudes et avec un ordre merveilleux et une logique : le centre de ces béatitudes est : le royaume des cieux, pour la première : les pauvres en esprit et la dernière les persécutés.
Le sommet c’est avec eux qui seront appelés fils de Dieu les artisans de la paix.
Elles reflètent aussi 2 éléments de comparaison :
L’action et réaction, ceux qui pleurent, ils seront consolés.
L’état et le résultat.
Ces béatitudes nous rejoignent chacun selon sa vocation, elles montrent aussi  comment chacun du petit et faible qu’il peut être, qu’il a pu être pourra bien grandir, faire quelque chose, être fort par celui qui le fortifie.
Chacun pourrait s’arrêter sur la béatitude qui l’inspire, mais le tout pourrait bien appeler à une chose : à une passion de Jésus, une passion de maintenant et à jamais. Amen.