mercredi 13 avril 2011

Lazare et la merveille d'un Dieu qui pleure et réssucite...

Avec Lazare, vivants pour toujours
La merveille d’un Dieu qui pleure

Cette fois-ci, nous ne sommes plus devant un texte à expliquer ni dans une ambiance à mettre en relief. Nous ne sommes pas devant une exhortation, un règle de vie à approfondir pour l'appliquer. Et je n’en finis pas de citer les comparaisons de ce genre, lorsque nous sommes devant la résurrection de Lazar : ou c’est oui, ou c’est non; ou nous sommes chrétiens qui croient, à la suite des apôtres, à la résurrection, ou bien nous ne le sommes pas.
Si la semaine dernière, nous avons fêté en rose. C’est que la joie a commencé; que nous sommes déjà dans l’ambiance de Pâques pour feter la résurrection de Jésus et notre résurrection.
Un choraliste (Alain R.) avait écrit: Je chante aux funérailles et j'entends à l'occasion le récit de la résurrection de Lazare.... On s'en tient à la description physique et à tout ce qui entoure les sentiments humains en de telles circonstances. Il me semble, d'abord que ce ne soit pas raisonnable de commenter ce texte sans lui donner une référence symbolique que je ne retrouve pas dans les discours sur ce sujet. Je veux savoir comment interpréter ce passage de l'Évangile.

Yolande Girard a écrit à ce propos:
'Le texte de la résurrection de Lazare (Jn 11,1-46) a connu plusieurs couches rédactionnelles successives où s'affirme progressivement une conviction de plus en plus profonde : celle que les morts ressusciteront. Selon la croyance juive, l'âme du défunt rôdait encore pendant trois jours autour de son corps avant de s'en aller au lieu des morts. Dans la rédaction finale de ce texte, Jésus arrive quatre jours après le décès, montrant ainsi que Lazare était vraiment mort.
    Mais dans ce texte, l'accent de l'évangéliste porte non pas sur Lazare mais sur Marthe. C'est elle qui tient le rôle principal dans ce récit, dès le v. 5. C'est à elle que s'adressent les paroles de Jésus. Il lui explique que la maladie de Lazare n'est pas mortelle pour celui ou celle qui croit en lui. « Je suis la résurrection et la vie, qui croit en moi, fut-il mort, vivra » (v. 25). Pour les chrétiens de la communauté johannique, la gloire de Dieu, qui s'est manifestée lors de la résurrection de Jésus, se manifestera à nouveau pour chaque personne qui croit en Lui.
    Dans ce texte, la gloire de Dieu se manifeste en Jésus de deux façons : par le geste de la résurrection de Lazare, mais aussi par cette révélation qu'il fait à Marthe. C'est la foi en Jésus qui garantit la résurrection et la vie éternelle. C'est lui qui fait vivre (Jn 5,21.25.28)! Il est la vie parce que son Père la lui a donnée (Jn 5,26) et qu'il la communique aux hommes (Jn 10,10.28). Le signe présent dans ce texte est celui de la vie éternelle donnée par Jésus à celui qui croit en lui.'

Nous pouvons dire, donc, que lorsque nous cherchons le rôle de la femme, sa place dans l’évangile, plusieurs éléments se révèlent à nous relatant à la vie et à la mort. Ce thème se manifest en différentes formes:
La femme Marie a donné naissance, à Jésus, à la vie humaine. Nous savons qu’à la naissance le nouveaux s’annonce vivant par ses cris.
Les Pères de l’église s’inspirent d’un autre rôle à Marie, laquelle a poussé Jésus à une nouvelle naissance spirituelle à la vie de la prédication publique. Ici aussi le crie de la naissance pourrait se manifester par l’objection de Jésus qui appelle sa mère: femme.

Marie s’éclipse pour se joindre à ceux qui méritent la béatitude de ceux qui font la volonté de Dieu; ceux-là sont sa mère, ses frères et ses soeurs.

Avec la Canaanéenne, étrangère au peuple hébreux, la femme pousse Jésus à l’évangélisation du monde universelle. La première objection de Jésus est également comparée au crie de la naissance; il finit par s’émerveiller devant la grande foi de ‘cette femme’

Dans le texte de Jean sur Lazare, nous trouvons en Marth comme femme étant un élément important dans cet évènement . Cela nous reporte aussi au rôle de sa soeur Marie première témoin à la résurrection de Jésus.
Un nouveau converti, s’étonnait de trouver Lazare qui revenait à la vie, pour devoir mourir, pour de bon, une deuxième fois. Pendant que Jésus, inspire un commentaire amical, en disant: Je l’ai fait pour qu’ils croient!



Pour que nous croyions, à notre tour, pour nous joindre à cette conscience humaine, qui depuis l’aube de l’histoire, selon les archéologues, avec, entre autres, les rêves des pionniers de l’humanité en tention vers l’éternité: les Pyramides et les Momies de l’Ègypte antique, les Pyramide au Mexique,l’épopée de Guilgamesh...

Avec Lazar, à travers la redemption de Jésus glorifié, nous pouvons avoir le gage de pouvoir vivre à jamais.

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