samedi 5 février 2011

À propos des homélies : Merci pour la confiance que vous me donnez

C'est une histoire qui date d’un certain temps, depuis même l’aube de notre site web. L’idée de faire écho des homélies d’une façon ou d’une autre sur le site web, à travers le blog, quelque chose comme cela.
J’ai essayé d’éviter la question, pour différentes raisons, dont certaines, je l’avoue ne sont pas à mon avantage. Le tout s’est croisé par le fait que des paroissiens commencent à me demander régulièrement la copie en dur de l’homélie. Ce qui me met devant une responsabilité, de le faire en action de grâce, de ne pas être avar par rapport à un partage, qui après tout ne vient pas de moi, mais de la richesse du texte inspiré.
Alors, commençons à le faire de temps à autre, peu à peu, en attendant de trouver dans le site le coin convenable. Merci de votre confiance, de votre encouragement, dans cette paroisse qui me fait pousse si aimablement et agréablement à ne faire que ma job.

Les béatitudes 
Dans l’ouvrage encyclopédique de Bayard presse : les 2000 ans du christianisme, le premier numéro de la série intitulé : Jésus Christ reconnu Seigneur par ses disciples, on affiche un entretien avec Didier Decoin. C’est un converti de l’athéisme qui à un certain temps était sur le point d’écrire un livre selon lequel il dirait le pourquoi et le comment qu’il n’y a pas de Dieu. Mais tout d’un coup, il a été frappé par une inspiration qui jaillit de son intérieur profond : et s’il y avait un Dieu? Question qui l’a conduit à écrire: il fait Dieu.
À propos de ces découvertes dans l’évangile, il abord le coté humoristique de Jésus, en disant que dans certaines scènes : le Christ a dû certainement rire! La résurrection de Lazare par exemple… le coup qu’il va faire à son ami : Lazare est bien dans l’autre vie. Jésus disait à propos de cette résurrection : je ne le fais pas pour moi mais pour que les autres croient. On imagine la joie de Lazare quand, quelques années plus tard, il a pu mourir une deuxième fois, et cette fois, pour de bon.
Decoin fait aussi allusion au passage du paralytique qui ne pense qu’à une chose : être guéri par Jésus, dans ce but on creuse un trou dans le toit… Mais, avec une sorte d’humour, la première chose  que Jésus lui dit est : Tes péchés sont pardonnés.
Dans cette interview Didier dit quelque chose de son passage évangélique préféré : Les béatitudes… parce que j’ai pleuré et je pleurerai encore, la promesse de la consolation me touche donc beaucoup. Je me sens impliqué dans ces béatitudes, de la première à la dernière.

Ces béatitudes ont été rapportées par le publicain Mathieu, de la bouche de Jésus. C’est l’un des chefs d’œuvre de Jésus. Le fruit de ses prières nocturnes de ses 30 de méditation.
Nous avons besoin d’admirer le coté génial de Jésus humainement parlant : lui qui était cet enfant qui grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse et la grâce de Dieu était sur lui (Luc 2 : 40).

Ces béatitudes qui ont inspiré en Amérique (1923) le poète libanais Khalil Jibran à écrire son livre écrit en anglais et reconnu internationalement : Le Prophète.
Lorsque nous sommes devant quelqu’un du géni de Jésus nous pouvons être fiers d’être des siens. D’être du peuple sacerdotal de ses admirateurs, de ses prêtres.

Cette recherche du divin, qui une fois découvert ne devrait pas laisser quelqu’un indifférent. Dans ce sens Charles de Foucauld en voyant les autres en Algérie, prier et avoir un Dieu, disait dans le fond de lui-même : Dieu si tu existe faites le moi savoir, pour dire plus tard, touché par l’existence de Dieu : je ne pouvais alors être pour quelqu’un d’autre que lui.
Ce passage de l’évangile est aussi rapporté par Luc (6 :20) mais restreint à quatre béatitudes : les pauvres, ceux qui ont faim, ceux qui pleurent, ceux qui sont persécutés, suivis par : Malheur à …
Pendant que Mathieu il présente l’intégrité des béatitudes et avec un ordre merveilleux et une logique : le centre de ces béatitudes est : le royaume des cieux, pour la première : les pauvres en esprit et la dernière les persécutés.
Le sommet c’est avec eux qui seront appelés fils de Dieu les artisans de la paix.
Elles reflètent aussi 2 éléments de comparaison :
L’action et réaction, ceux qui pleurent, ils seront consolés.
L’état et le résultat.
Ces béatitudes nous rejoignent chacun selon sa vocation, elles montrent aussi  comment chacun du petit et faible qu’il peut être, qu’il a pu être pourra bien grandir, faire quelque chose, être fort par celui qui le fortifie.
Chacun pourrait s’arrêter sur la béatitude qui l’inspire, mais le tout pourrait bien appeler à une chose : à une passion de Jésus, une passion de maintenant et à jamais. Amen.

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