lundi 29 octobre 2012

Bar Timée, l’appel à un dépendant et sans nom.


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On ne connaissait même pas son nom; puisque c’est par le nom de son père qu’il était identifié (Bar – Fils de- Timée), comme dans d’autres cas : le bon larron, Bar Abbas; les deux disciples de Jésus, Bnai- Fils de - Zewday, Jean et Jacques, lesquels, tout en ayant leurs noms cités, étaient aussi connu par le nom de leur père. Cette tradition, offrait à la société, la bonne fortune, pour le père, d’être glorifié par les achèvements de son fils, ou la mauvaise fortune d’avoir un fils dans l’état de Bartimée; des cas semblables étaient vus comme un châtiment pour un péché.
Jésus s’est fait appeler le fils de l’homme, un des symbolismes selon lequel il a donné sa gloire à l’être humain, et il a pris sur lui la condition humaine, excepté le péché.
Tout était arrangé dans sa société, de façon qu’on n’aurait pas besoin du pauvre fils de Timée. Il était donc dépendant comme un fardeau; dépendant pour l’amener vers un coin d’une rue principale et dépendant de l’aumône faite à sa mendicité.
Mais, il a quand même joui de certains atouts : il a entendu parler de ce Jésus. Son sujet, l’a visiblement hanté. Si bien que lorsqu’il a entendu que Jésus était de passage, au milieu d’une d’une grande foule, il a pu alors exercer son autre atout, sa voix, avec laquelle il a crié et crié, jusqu’à importuner les gens qui voulaient le faire taire.
I y eu des gens qui lui avaient transmis des nouvelles à propos de Jésus. Voici aussi d’autres gens qui lui transmettent un autre message, la bonne nouvelle par excellence. Car Jésus les charge de l’appeler. Ils viennent dire à Bar Timée: prends courage, il t’appelle!
Et comme s’il n’attendait que cela, Bar Timée, a quitté son manteau, son état, son passé, tout ce qui le laissait dépendant; Il s’est levé,  pour s’adresser à Jésus, et cette fois-ci avec l’éloquence d’un poète, il a eu recours au beau mot de Rabbouni. Raba, c’est le maitre, Rabbi c’est mon maitre, mais Rabboni, c’est amical, cela vient du cœur, c’est le courage poétique d’appeler Jésus, mon cher petit maitre.
Jésus l’admirant avec exclamation, lui a montré qu’il a arraché lui-même sa guérison : par sa foi, par sa décision de changer son état de dépendant, à un autre être humain ayant sa mission dans l’évangélisation.
Et il le suivit… comme si le tout redevenait normal…

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